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Mémoires d'aujourd'hui

15 novembre 2006

Emmanuel Todd & Ségolène Royal.

Voici, ci-dessous, un message que j'ai "soumis" au forum "Désir d'Avenir" de Ségolène Royal. Il encourage ses supporters (comme vous, chers lecteurs) à écouter l'émission le Franc Parler qui recevait, lundi 13 novembre, Emmanuel Todd. J'ignore si ce message sera publié, il est même possible que j'en doute. Vous en serez informés. En attendant, quel que soit votre bord, je vous conseille vivement de prêter une oreille attentive à ce type hors-norme dont les analyses tranchent avec les discours actuels, par leur ton, et, à mes yeux, par leur justesse et leur clairvoyance.

Voici, donc, le message (avant modération) proposé à Désir d'Avenir :

Bonsoir,

Je suis militant socialiste, je soutiens Laurent Fabius, comme je soutiendrai, s'il le faut, Ségolène Royal à l'issue du premier ou second tour des primaires du PS.
Je voudrais, à la veille de cet évènement historique, attirer l'attention de mes camarades de toutes tendances sur l'émission "le Franc Parler" de lundi soir sur France Inter, qui accueillait Emmanuel Todd. Il me semble que les propos de cet historien-politologue sont très éclairants sur les dangers qui guettent notre futur(e) candidat(e) au jour, et au lendemain, de cette élection.

L'émission peut être écoutée ici :

http://www.tv-radio.com/ondemand/france_inter/FRANCPARLER/FRANCPARLER20061113.ram

ou bien téléchargée ici :

http://www.radiofrance-podcast.net/podcast/10247-13.11.2006-ITEMA_20046017-0.mp3

Le forum Désirs d'Avenir étant réputé pour son ouverture d'esprit, je trouverais particulièrement exemplaire et démocratique que ce message d'un "fabiusien" y soit publié.

Quoiqu'il en soit, les socialistes seront unis pour vaincre Nicolas Sarkozy.

Cordialement,

Guy.

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9 novembre 2006

Le Figaro soutient DSK (?)

Il suffit de consulter l'excellent http://www.campagne-election-2007.fr, à défaut du Figaro lui-même, pour constater l'enchaînement d'articles tout en éloges à l'égard d'un Dominique Strauss-Kahn en plein Boom, qui "a convaincu les indécis", séduit les militants ou fait la surprise. Bizarre. L'ensemble de la presse ne s'en fait pas du tout écho. Au mieux, il titille vaguement la seconde place aujourd'hui attribuée à Fabius. Partout ailleurs, il ne se passe rien de tel. D'un côté, Ségolène Royal et sa popularité, de l'autre Fabius, son avantage lors des débats, et ses 21/27% de militants. Déjà, lors de l'émission de JM Apathie, hier matin sur RTL, DSK regrettait une campagne trop courte et évoquait une alliance (après le premier tour du 16 novembre) avec Fabius. Alors, pourquoi le Figaro, s'appuyant sur un des multiples et contradictoires sondages auprès des "sympathisants" PS (à ne pas confondre avec les militants qui - eux - voteront), souhaite-t-il tant le succès de DSK ?

2 novembre 2006

Bigard, la démagogie au service du populisme

Voici un extrait de l'émission de Marc-Olivier Fogiel sur M6. Il oppose Clémentine Autin à l'humoriste Jean-Marie Bigard, ami et soutien de Sarkozy.

Voire l'extrait

28 octobre 2006

Débat PS au Zénith : enregistrements audio

Bravant les consignes du Parti Socialiste, des militants présents le 26 octobre 2006 au Zénith de Paris ont enregistré l'intégralité des interventions de Laurent Fabius, Ségolène Royal et Dominique Strauss-Kahn. Les voici. Par ordre de passage.

 


Laurent Fabius au Zénith



Ségolène Royal au Zénith



Dominique Strauss-Kahn au Zénith

27 octobre 2006

Fabius et DSK assomment Ségolène Royal.

Elle est toute chose. Belle, dans ce tailleur aussi rose que le décor d'où se détache, en larges lettres blanches : "Réussir ensemble le changement". Elle chancelle, Ségo, car, en ce 26 octobre 2006, Fabius et DSK ont, ensemble, réussi le changement. Changement de tendance, changement de dynamique.

Arrivée sous les ovations unanimes d'un Zénith comble, elle repart huée par une impressionnante majorité des 6000 militants socialistes présents pour les premières "primaires" de l'histoire du PS. Paris, ville cruelle où rien n'est acquis.

Rapidement, la salle surexcitée, ambiance amicale corrida, après avoir fraîchement accueilli Laurent Fabius, fils maudit de la mitterandie, fait volte face et acclame l'admirable orateur, rassembleur à gauche, habile incarnation de la stature présidentielle, intelligent, émouvant et drôle.

Plus tard, elle ovationne un Dominique Strauss-Kahn sûr de lui, pragmatique, concret, professoral cool, très Premier Ministre. Tout est carré chez lui, et ses jeunes partisans, rassemblés, incendient l'assistance à grands cris : "DSK président !".

Entre les deux, Ségolène Royal échoue. Assez lamentablement. Même ses supporters, si enthousiastes au début, adoptent progressivement un calme léthargique. Qu'on nous laisse l'image, mais qu'on coupe le son, semblent-ils dire. La présidente de la région Poitou-Charente bafouille et accumule les banalités. La démocratie, c'est comme l'amour. Plus il y en a, plus elle grandit... ou Le 21ème siècle sera le siècle de l'intelligence ou même Avant, l'île de la réunion n'était qu'un cailloux au milieu de l'océan indien. Quand vient l'heure des conclusions, elle est inaudible, car ses partisans, moins nombreux mais plus soucieux du volume sonore, tentent désormais de couvrir l'imposante réprobation d'un Zénith galvanisé par Fabius et DSK, un Zénith infiniment décu par la madonne des sondages.

Ce soir, la bataille a commencé, rude, incertaine, et Ségolène Royal sait qu'elle ne gagnera pas l'investiture socialiste dès le premier tour de ces primaires passionnantes et historiques. Elle sait que les beaux jours sont derrière. Elle sait qu'une alliance Fabius-DSK lui serait fatale.

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21 octobre 2006

Indigènes et la mémoire française.

Quelques mots pour dire que, plus jeune, j'ai fréquenté plusieurs collèges & lycées, aussi bien publics que privés. Tous les professeurs d'Histoire chargés de nous enseigner la période illustrée par le film Indigènes ont rendu compte, de façon exhaustive, de la participation des troupes africaines et maghrébines au sein de l'armée de libération et des discriminations insupportables dont ils furent les victimes.

De façon plus large, l'école française m'a appris l'empire colonial français, sans en négliger aucune part d'ombre : l'exploitation, la ségrégation, l'absence de démocratie, puis la torture. Tant et si bien qu'à 13 ou 14 ans, je pouvais débattre, indigné, avec d'honorables octogénaires nostalgiques du "bon vieux temps des colonies" et de son hypocrisie civilisatrice.

Pour autant, étant né presque vingt ans après la fin de la décolonisation, je ne me sens pas du tout, mais alors vraiment pas du tout, honteux ou responsable de ces horreurs. Cela va de soi.

Par contre, ce qui motive ces lignes, c'est un agacement croissant face à ce mouvement très médiatique qui prétendrait révéler à la France un passé supposément enfoui, dissimulé : La France, patrie des Droits de l'Homme, a un casier judiciaire historique très chargé : Le drâme serait qu'on ne le sache pas. Mais on le sait. L'école de la République, accessible à tous, l'enseigne, librement, depuis longtemps. Pour peu qu'on l'écoute. La France ne se ment pas. Les historiens, les universitaires, les professeurs, les artistes, beaucoup de journalistes, en sont les témoins actifs.

En revanche, le bât blesse lorsque cette même France, dans sa frange la plus fragile, n'a plus la possibilité d'écouter ou d'entendre les professeurs d'Histoire. Lorsque l'air du temps (ou plus profond encore) fait du cours d'Histoire, et des autres enseignements, une absurdité, un sketch. Lorsque le jeune citoyen découvre l'Histoire, sa possible identité, dans une interview de dix minutes, entrecoupée de publicités, où il entend on t'a menti, la vérité est ailleurs. Mais elle n'est pas loin, la vérité. C'est l'air du temps (ou plus profond encore) et/ou ta misère sociale qui t'en ont privé. Ou qui t'ont privé du goût de la vérité, et des menus sacrifices qu'il exige.

Alors, faut-il être stupide pour croire un seul instant que Jacques et/ou Bernadette Chirac ont pris conscience de quoi que ce soit en voyant le film Indigènes ? 
- Oui.
Ils n'ignorent rien du passé colonial de la France. Ils n'ignorent rien de l'inacceptable traitement des vétérans africains. Ils n'ignorent rien du fait que l'augmentation tardive des pensions des quelques rares survivants à ce jour (60 ans plus tard...) est un joli coup politique; synchrone avec ce film - par ailleurs - respectable.

19 octobre 2006

Débat pour l'investiture PS (1)

Considérer que Ségolène Royal n'a pas déçu, dans ce courtois débat, c'est acter qu'elle ne peut exprimer, sur ce ton saccadé, monocorde, voire "robotique", qu'une succession de platitudes du type "toutes les régions de la France, c'est ça la France" ou des formules enchanteuses comme : "la magicienne, ce n'est pas moi, c'est la France". Non, elle ne m'a pas déçu, elle n'a fait que confirmer, à mes yeux, l'assurance d'une défaite de la gauche au cas (fort probable) où elle serait désignée par les militants socialistes.

Comme Ségolène Royal, Dominique Strauss-Kahn incarne l'aile droite du PS. Je n'oublie pas que Jospin, en d'autres temps, n'a pas passé le premier tour faute de "séduire" le grand nombre de français à droite du PC et à gauche du Centre. Il déclarait (notamment) "mon programme n'est pas socialiste". Il va être compliqué de ne pas essuyer le même type de gifle si DSK, candidat du PS, affirme haut et fort ses voeux de "sociale démocratie" aux accents centristes.

Entendons-nous bien : Si je me suis inscrit au PS, c'est pour que la gauche gagne. Même au prix d'un discours éléctoral "peuple de gauche" qui serait suivi d'une gestion réformiste et plus pragmatique. Il s'agit de stratégie, et il en faudra pour contrer Sarkozy et la mort programmée du modèle républicain français.

Donc, aujourd'hui, ma préférence tendrait plutôt vers Fabius dont le positionnement, depuis le référendum, me semble le plus adéquat à une victoire socialiste en 2007. Je me reserve le droit, ou plutôt, les débats me reservent le droit d'évoluer dans mon jugement; lequel, en aucun cas, ne tiendra compte de sondages à la relativité parfois douteuse.

25 septembre 2006

Bayrou : Le courage de la verité

Cette fois-ci, François Bayrou aura fait mentir les Guignols de l'info en tenant un discours nécessaire et courageux sur la proximité de certains grands groupes financiers, les médias dont ils disposent et le candidat de l'UMP. La première video présente sa "sortie" au 20h de TF1. Dans la seconde, il revient, avec le journaliste John-Paul Lepers, sur la rencontre qui a suivi avec Patrick Le Lay, président de TF1. Tout cela est édifiant, et je me prend à regretter qu'aucun leader socialiste n'ait été aussi clair à propos de ce qui constitue un véritable danger pour la Démocratie en France. J'espère que Bayrou parviendra à créer la surprise... à droite.


Quelques verités
envoyé par Nibla



BAYROU SORT SES GRIFFES
envoyé par latelelibre

25 septembre 2006

Pub pour Télérama refusée ...

telerama

Cette publicité pour Télérama, citant un courrier de lecteur, et sous-titrée "Nous sommes durs, vous êtes pires" a été refusée par la régie publicitaire Publicis.

Voire l'article sur le blog de Guy Birenbaum.

21 septembre 2006

La politique, c'est çà, aussi.

Je vous invite à lire un message intitulé "Lettre à Jean-Jacques Goldman". L'auteur est une femme dont l'handicap ne lui permet pas d'assister aux concerts de son chanteur préféré : Lire le message

Personnellement, je n'aime pas le travail de Goldman, mais ce message mérite lecture et diffusion.

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